Épisode 3 : l’aventure des Paniers Marseillais

En novembre 2008, mon premier panier ouvre sur Marseille à la Fourragère. En fin d’année suivante, c’est le panier d’Elemir, toujours sur Marseille.

Mi 2008, j’abandonne les marchés traditionnels pour ne garder que le marché paysan de la Gavotte. Toute l’exploitation est tournée vers le bio et la vente directe.

En 2011, puis 2013, deux groupes nous rejoignent : Entressen et Simiane, et pour finir, en 2015, c’est Saint Victor qui complète les distributions.

Toutes ces évolutions permettent de pérenniser l’emploi sur la ferme et même de le développer par l’embauche d’une personne supplémentaire. D’un salarié en CDI et deux saisonniers en 2008, nous sommes passés à deux employés en CDI et deux saisonniers en 2015.

Fathia, Berramtane et Mahjoub (qui nous quittera prochainement pour une retraite bien méritée), travaillent avec moi depuis plusieurs années et sont mes bras droits. Zahia vient de rejoindre l’équipe. Toutes les décisions sont prises en commun et on peut dire qu’il s’agit d’une ferme familiale. Je n’aime pas du tout le clivage patron/employés, il n’a pas lieu d’être sur une structure comme la nôtre.

Voilà mon histoire, comparable à celle de beaucoup de paysans, avec ses souffrances, mais aussi ses joies quotidiennes.

Participer à l’aventure des paniers est une satisfaction de chaque jour. Le but est de vous satisfaire en m’enrichissant de vous côtoyer toutes les semaines, tout en pérennisant la ferme.

Le bio, c’est pour moi la façon de conserver à nos enfants cette terre qui nous a été confiée et de la leur rendre propre comme aux premiers jours (si cela est possible), et de contribuer à vous apporter une alimentation saine,du moins c’est mon souhait le plus cher. (278 mots)

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